lundi 31 mai 2010

L'ineffable lumière





Le silence a eu raison de ma foi

Au creux du ravin
L’immortelle absence respire encore un peu
Juste ce qu’il faut
Pour que le givre de mes mains
Puissent la ranimer

Mes chagrins immuables
Se noient sur la vitre mouillée
où se répète l’instant magique
Inévitable envie d'images nécessaires

Le fond de moi-même
Se tapisse d'une suie enthousiaste
Plaide définitivement coupable
Piétine de peur l’impossible voyage
Le bout de la nuit sans doute

Devant moi l'ineffable lumière
Vibre de mes espoirs à repeupler le vide
Que la fête commence
Subtile éclat à mes délires
Qu'elle ignore à bout portant les indécis

Le silence se côtoie avec délice
Quand il appartient aux anges
Qui veillent au sommet des montagnes
Sur l’horizon défait
Des rêves irrésistibles

©


Théa
Bélesbat mai 2010



2 commentaires:

Ergé a dit…

Je suis arrivée par hasard sur ton blog en cherchant des images. Comme toi, j'aime les mots et les alexandrins. J'en invente parfois. J'aime aussi le silence qui me parle: il est mon maître, celui qui m'enseigne, me guérit, me révèle à moi-même. J'apprécie tes mots, ta poésie. J'y reviendrai intentionnellement bientôt. Merci de ta lumière.
Ergé

Théa Casamance a dit…

Quelques mots qui me font du bien..l'aube ce matin aura la couleurs de votre encre
Merci à vous, heureuse de partager avec vous la lumière qui habite ma solitude
à bientôt