Je n'ai plus que mes larmes
Ma plume crispée sèche
Sous les mélancolies ruisselant des arbres
J'ai froid dans ce matin frileux
Où l'automne narcotique
Essaie en vain de me faire les yeux doux
En l’absence des rayons du soleil
Le ciel a la pâleur des jours absents
Le jardin s'apitoie
Sur la tristesse des regards
Et je lis sur les lèvres du temps
L'inévitable réveil de mes incertitudes
Je suis lasse des voyages solitaires
Je pars chercher le vent
Qui caresse la mer de façon indécente
La libère de ses tourments
Venus lécher le flanc blond des dunes
Le silence fait vibrer mon âme
Et j’entends une chanson plaintive
S’élever dans l’aube qui rosit
Sous les premières tendresses du jour
La tête posée sur un nuage
J’avance dans la froidure de cet automne
Où les monstres se traînent impudents
Le long des chemins démunis
Nul rêve ne parvient
À me faire lever les yeux
Théa
Bélesbat, 12 octobre 2009
Ma plume crispée sèche
Sous les mélancolies ruisselant des arbres
J'ai froid dans ce matin frileux
Où l'automne narcotique
Essaie en vain de me faire les yeux doux
En l’absence des rayons du soleil
Le ciel a la pâleur des jours absents
Le jardin s'apitoie
Sur la tristesse des regards
Et je lis sur les lèvres du temps
L'inévitable réveil de mes incertitudes
Je suis lasse des voyages solitaires
Je pars chercher le vent
Qui caresse la mer de façon indécente
La libère de ses tourments
Venus lécher le flanc blond des dunes
Le silence fait vibrer mon âme
Et j’entends une chanson plaintive
S’élever dans l’aube qui rosit
Sous les premières tendresses du jour
La tête posée sur un nuage
J’avance dans la froidure de cet automne
Où les monstres se traînent impudents
Le long des chemins démunis
Nul rêve ne parvient
À me faire lever les yeux
Théa
Bélesbat, 12 octobre 2009
2 commentaires:
Garde toujours les yeux levés au ciel Théo même lorsque tout te semble perdu.
Lotus
oui mes rêves ont des tours inébranlables...
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