mardi 29 septembre 2009

Vous sans doute




Je vous sens si près
Si près que vous m’effeuillez l’âme
Tu devines tout
Ce que je vois à l’ombre de mon regard
Dans l’horizon bleuté des tendresses
Cherchant le rêve le plus fou
L’amour le plus doux

Toi sans doute

Je vous sens si loin
Quand je voudrais vous serrer contre moi
Mes doigts effleurent un visage
En transparence
Les images sont floues
Je ne vois qu’une ombre voyageuse
Et mouvante

Vous sans doute

Mais je sens si bien vos caresses
Quand je m’éveille
Un souffle avide fouille ma nuque
Mon corps se cambre et vibre
Sous des mains exercées
Et les feux du désir
Libèrent mes envies
Dans un débordement de plaisir

Le nôtre mon amour


Théa
Bélesbat, 27 septembre 2009


4 commentaires:

Lotus a dit…

Un amour si lointain qu'on ne peut le toucher mais si fort qu'on peut l'effleurer d'une simple pensée amoureuse.

Lotus

Théa Casamance a dit…

Lotus serais tu dans ma tête?
c'est exactement cela

Nathalie a dit…

Les ondes des mots effleurent nos sens.

Je découvre ton univers et toute la tendresse qui s'y repend.

Théa Casamance a dit…

Nathalie j'aime beaucoup ce texte aussi il est si réel vois tu...