Quelque fois un rêve vous surprend
Au bord des abîmes
Se pose incidemment sur l’âme éperdue
Qui soupire et pleure
Des mélodies disparues
Assise sur la lune rieuse
Elle se balance dans la nuit
Qui scintille encore
Attentif le vent l’a rejoint
Pour lui offrir un bouquet de mots
Habillés de tendresse
Et de regards inattendus
Sur des chemins bordés d’organdi
Le fleuve oublié bouillonne
Dans un bruit de tempête
Elle - N’entend que le ruisseau
Qui s'égosille au rythme des tambourins
Les chagrins se sont apaisés
Elle rit à gorge déployée
Dans la nuit qui se nourrit de miracles
Murmurant à l’oreille du vent
Des messages d’amour
Que le silence doux voyeur lui volera demain
Les fantômes exaltés ont fui
La lune baille d’ennui
Et l’aube qui resplendit - s’impose
Caresse rose sur son cœur étourdi
-
Théa
Bélesbat, 24 avril 2009
3 commentaires:
Merci pour ce bon moment passé en votre compagnie
A bientôt
enchantée de votre visite Castor..
au plaisir
C'est limpide et mélodieux comme l'eau du ruisseau balayée par le vent.
Lotus
Enregistrer un commentaire