mercredi 29 avril 2009

Sans se retourner



Son cœur d'enfant pleure en regardant la mer
Et son âme blêmit assaillie de regrets
Quand la terre se referme de ne plus aimer
C’est une âme qui se meurt d’avoir trop rêver
Un combat qui cesse sans avoir commencé

Après chaque marée l’océan qui voyage
Pose ses bagages sur le sable doré
Voulez vous une auberge pour vous reposer
Une source fraîche pour bien vous abreuver

Des draps de tendresse habilleront le lit
La voix sans détour ne vous parlera d’amour
Qu’en regardant l’océan lui faire les yeux doux
Et le cœur en émoi n’aura d’autres égards
Que de poser sa main sur le bord d’un refrain

Est-ce la fin d'une histoire le début d'un naufrage
Il faut parfois se perdre pour se retrouver
Je crois que c'est au port qu’il faudrait s’arrêter
Pour regarder l'océan sans se retourner

-
Théa
Bélesbat, 24 avril 2009

1 commentaire:

Lotus a dit…

"Il faut parfois se perdre pour se retrouver".Oui, Théo, je suis persuadée de cela aussi...

Lotus