samedi 4 avril 2020

Le goût sucré d'une friandise






L’écho de tes chansons
Résonne dans le silence de la maison
J’entends des pas sur le sentier
Des tourbillons d’orage

Muets ou désinvoltes
Qui insistent et s’infiltrent
Dans l’entrebâillement des volets

Mes yeux fatigués œuvrent encore
A cette heure tardive
Se reposent une peu
Pour lire tes poèmes
Qui naissent inattendus
Un peu comme  un recueil
Que j’aurais déjà lu


Je m'y noie en douces apnées
Mes oreilles joyeusement gambadent
Joueuses et attentives
Elles écoutent sur le mur
Le chant lyrique des oiseaux
Venus picorer quelques graines

Chanson d’espoir et de liberté
Ils confient au ciel ma retenue
Et ma profonde solitude
S’envolent à travers les barreaux
De la fenêtre ouverte
Et me laissent en bouche
Persistant et tenace 
Le gout sucré d'une friandise
 Souvenir délicat et subtile
Jusqu'au prochain poème


©


Théa Casamance
2 avril 2020
«  Je te salue comme on fait la révérence » Bonois





Aucun commentaire: