jeudi 16 avril 2020

Jusqu'à l'aube du monde










Des percées de lumière
Entre les feuillages verdoyants
D'un sous-bois ombragé
Beauté délicate
Indissociable
Musique douce
Le ruisseau psalmodie
L’oiseau gazouille
Dans son contentement

Palabres ininterrompues
Vertige
Balbutiements

CHARME

Mes oreilles attentives
Apprivoisent l’instant
L'âme s'effeuille

Souffle de vie ininterrompu
Où festoient quelques muses
Divine révélation
D’une présence avérée
Le silence s’installe
Oublieux d’un étrange confinement
Ne laisse qu’une empreinte

Pour que la nuit s’émeuve
Jusqu’à l’aube du monde


©


Théa Casamance
Art et poésie sous bois
 15 avril 2020










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