mardi 10 janvier 2012

Vomissure



Je suis lasse de ces voyages
Qui n’en finissent pas
De ces aventures sans lendemain
Puisées au bord du vide
Des rires qui sonnent le glas
De ces bavardages stériles
Je ne veux plus voyager

Je cherche une chaumine
Perdue au plus profond d’une forêt
Sans chemin sans accès
Une maison pour abriter mes rêves
Une cheminée pour me réchauffer
Et l’aurore tant attendue
Pour voir arriver par un sentier feuillu
Le promeneur égaré
Et tous les amis que j’ai eus

Je ne veux plus vivre
Sans espoir et sans amour
Rongée par les terrils de regrets
Qui cumulent devant la porte
M’empêchent de sortir rejoindre les Autres
Qui s’amusent et plaisantent
Autour d’un feu de bois

Un jour la porte sera condamnée
Et je n’aurais que la mort pour m'évader
d'une vie nauséante
qui chaque jour davantage
Me fait perdre la raison

Théa



7 commentaires:

agnès a dit…

Triste mais beau !

Je partage un peu les mêmes idées...

Théa Casamance a dit…

Bonjour Agnès merci d'être passée lire..oui parfois la désespérance m'agrippe la manche alors je la vomis avec mes mots....
mais la route continue et je cherche toujours le gué pour passer le fleuve et atteindre l'autre rive

agnès a dit…

On est seuls

ni chantres ni messagers
à peine témoins
seuls à maudire ce qui
dans l’invisible
nous tenait et nous a lâchés.


agnès

Théa Casamance a dit…

merci Agnès pour ce très beau partage de nos solitudes..
as tu un blog? j'aimerais te lire
je t'envoies toutes mes amitiés
et ce rayon de soleil qui caresse la fenêtre malgré le froid...

agnès a dit…

Je n'ai pas de blog Théa. Je suis un vrai coucou qui dépose ses textes sur les forums dits "littéraires" et parfois en commentaire sur des blogs.
Mais j'écris (beaucoup trop !), je lis mes textes en public et je suis publiée.

Tu sais tout ! *rire*

Damy a dit…

Désespoir à en vomir. Il suffit d'ouvrir la porte de l'armoire pour s'apercevoir qu'elle ne contient pas de fantômes.

Théa, Théo, onirique onirienne ?

Damy

Théa Casamance a dit…

Puissiez vous dire vrai...
merci de vous être arrété.;je me souviens de vous..Murmures n'est ce pas?
je suis allée sur votre blog,j'ai aimé m'y perdre...les allées de votre vie sont encombrées...cailloux,épines objets saillants et destructeurs mais la mer est bien là elle ronronne à vos oreilles et les mots aussi vous accompagnent pour vous sauvez..
plaisir de vous lire
Théo..Théa cela m'importe
Théo d'abord..ensuite Théa peut être les deux m'habitent..

au plaisir..