dimanche 30 janvier 2011

D'infinis paysages



Sur l’horizon des rêves
Dans l’infini des vagabondages
Mon âme dessine des paysages
Où elle pourrait se reposer
Dans la lumière bleu d’un ailleurs

L’océan ravaude le long de la côte
Insolent et fier
Sur des lendemains rivés
Et l’inconscience des hommes
Continue d’ignorer sa vigueur

L’esprit cheminerait librement
Sur des images vierges
Figées
Dans un silence consenti
Sublimes
Dans leur appartenance à l’univers

Et le rêve poursuit son voyage
Dénudant l’immensité des espaces
Sourd aux prières
Dérisoire
Devant l’implacable réalité

Si belle dans sa candeur
La nuit diamante l’ombre des intervalles
Une lune blafarde veille
Livide au regard de l’avenir
Et devine impuissante
L’apocalypse


Théa
Bélesbat 25 janvier 2011




2 commentaires:

Anonyme a dit…

merveilleuse abstraction au-delà de ces mots qui nous conduisent ...
faire de son intérieur aussi un paysage aussi serein que le désert qui,de son sable rempli, repose

Théa Casamance a dit…

merci Lilia de ton voyage dans mes paysages intérieurs