lundi 3 août 2009

La Musique des heures




Quand la lune boudeuse pâlira
Je me dépendrai des fils d’argent
Qui tanguent le long des jardins gris
Des larmes perlent encore aux arbres
Cailloux impunis
Ornant le cou des chagrins

La nuit sera en accord
Avec la musique des heures
Et les étoiles cligneront des paupières
M'indiquant l’unique chemin
Pour me conduire à tes berges

La lumière baignera la plaine
Les blés frissonneront dans la brise
Et ma main perdue
Sur l’échiquier des amours
Cherchera la tienne
Dans les brumes absentes
Alors que la nuit complice et malicieuse
M'offrira en secret l'ombrage d'un désir


Théa
Bélesbat, juin 2009


6 commentaires:

Unknown a dit…

mardi six heures
après la soirée sur la plage ça fait du bien de te lire j'aime la musique des mots et les images évoquées
continue

Théa Casamance a dit…

Oui Christiane, la musique des heures, celle qui se décompte au balancier du temps..

Anonyme a dit…

j'ai souvent vu Théo accrocher son âme à la lune et les perles de ses chagrins devenir des "poèmes diamants... et là... qu'il fait beau de veiller avec elle sous l'astre des rêves d'amour par les nuits de pleine lune. Fanfan

Théa Casamance a dit…

Heureuse de vous accueillir Fanfan..
Bienvenue ...

Lotus a dit…

La lune est une fidèle complice des amoureux.
Théo, tes mots sont des colliers de perles précieuses.

J'adore vraiment ce poème.

Merci.
Lotus

Théa Casamance a dit…

Merci Lotus...