mardi 31 mars 2009

Une trace d'amour



J'ai cueilli tes mots au bord des larmes
Respiré tes jardins aux effluves de la joie
J'ai écouté le vent
Venu me chanter des promesses de bonheur
Et je suis retournée pleurer dans l'ombre

Amie la lumière me fait mal
Et je ne comprends pas tes mots de vie
Quand le matin à ton réveil
L'amour te sourit à fendre les paupières
Et dépose sur ton front étourdi
Une corbeille de baisers
Que tu reçois dans la lumière

Il n'est pas de bonheur
Pour celui qui désespère
Il s'arme de misère plie sous les chagrins
Quand sa tête se relève
L'éclat qui l'aveugle
L'éloigne des joies à refleurir sa terre

Je t'en supplie
Cesse d'habiller celui dont le corps saigne
Les plaies grandes ouvertes aiguisent sa douleur
Et tes mots de miel ravivent son malheur

Il faut pour t'écouter
Des coquillages au coin des yeux
Et dans le regard des étoiles à fermer les paupière
À un coin de ciel bleu

Nul ne peut faire boire celui qui n'a pas soif
Je reste convaincue
Que pour s'abreuver à tes sources
Il faut dans sa maison disposer
Si petite soi-elle
D'une trace d'amour

-
Théa
Bélesbat, 30 mars 2009

2 commentaires:

Lotus a dit…

J'ignore pourquoi ton poème me parle autant Théo...

Quelle douceur dans le verbe et quelle intensité dans le message.

Lotus.

Anonyme a dit…

Tu sais, Théo, c'est quand on souffre tant que l'on chante le bonheur... Ces poèmes saturés de joie et de lumière sont destinés à quelqu'un qui est dans la souffrance ou qui souffre, lui même...
Amitiés
Aksel