samedi 27 septembre 2008

Une inventive histoire







J'écris dans un incontournable délire 
Des désespérances muettes 
Des mots sans importance 
Qui sommeillent au fond d'un puits 
Dans l'imminence d'un cri 

 Les désordres qui m'oppressent 
Se nourrissent de ma détresse 
Impossible renversement des choses 
Une lumière pâle me nargue 
Ne traverse pas les nuages d'offenses 
 L'ombre de la terre s'étire sur la maison
 Surdimensionne la solitude 
Que j'enterre demain 
Dans l'oubli fragile des affres du passé 

 La vie respire le fleuve raconte 
Ne parvienne pas à distinguer le jour 
À travers les bruits de mon âme 
Je pleure simplement comme une enfant
Que l'on caresse un peu 
Pour qu'elle se taise 

 Et je cours au bord du fleuve 
Retrouver l'ombre auréolée d'inventifs espoirs 
Qui seule comble mes envies 
Mesurant à ce geste de la main 
Qui habille le cœur 
L'amitié fragile d'une inventive histoire 


©


 Théa Casamance
Septembre 2008








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