mercredi 17 septembre 2008

À portée du cœur



Je rougis de tant de folie
N'osant vous écouter
Devine l'effleurement de vos paroles
À mon oreille
La musique me rêve encotonne mon sommeil
Je m'endors lascive au fond des abysses
M'ensource de vos désirs
Me consume à votre ouvrage

Incertaine des chemins inutiles
Courant sur la grève
Je vous cherche sans espoir
Derrière les souffles en délire
Ne retiens que des mots de braise
Qui me décachètent le cœur
Et jettent à terre mon âme attentive

Je crie des mots insensés
Qui se perdent en désespérance
Dans le fracas de l'océan
Disparaissent dans l'aube meurtrie
Pour ressurgir en farandoles
D'irréductibles offrandes

Voyageuse insoumise
Dans l'éternel recherche d'une aubade
Fertile miracle à mes dérives
Je vogue sur les notes de ces musiques rares
N'osant relever la tête
Et parviens fatiguée courbée de doutes
Indiciblement charmée
À rejoindre — transparente — vos rivages
Pour enfin
Te respirer à portée du cœur

-
Théa
15 septembre 2008

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