jeudi 25 septembre 2008

Pour que tu vives libre



Comme on caresse une rose
Dans l'aube silencieuse d'un matin d'automne
Bien trop belle pour la cueillir
Je regarde avec mélancolie
L'écrin de ce souvenir posé là
Sur l'étagère bien encombrée de ma mémoire

J'ai moissonné au bord des vagues
Ce trésor de nacre embrumé de chagrins
Comme j'épèle un soupir

Tes mains ont habillé mon corps de dentelles
Égrainé sur ma peau des milliers d'étincelles
Effleuré ma bouche
Gommé les empreintes du passé
M'ont libérée de mes chaines
Je cueille les étoiles aux plis des regrets
Le vent les emporte sans se retourner

La mer pour unique témoin
J'ai ouvert l'écrin sur un coquillage
Caressé de ma main les courbes d'un mirage
Et déposé doucement sur le sable
L'âme légère de ce très beau souvenir
Pour que tu vives - Libre

-
Théa
Septembre 2008

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Juste assez complexe pour rêver, juste assez colloré pour attirer, juste assez profond pour voler....

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Amitié
Hauteur

Théa Casamance a dit…

Merci de votre lecture mon ami, heureuse que le hasard m'ait fait découvrir un poète de talent et un homme d'esprit