dimanche 6 juin 2010

L'ombre dévoilée (poème à quatre mains)





"Ce souffle léger
caressant la terrasse du jour
n'est que l'étoffe de l'ombre dévoilée
à la recherche de l'arbre du sommeil
qui capture la nuit."


Un châle sur les épaules
Le frôlement si délicat du crépuscule
Se prolonge avant que la nuit s'endorme
Aux pieds de l'arbre du jour

"Prendre la lumière du soir
Blottie dans la nacelle du géant noir
Accoudé au comptoir de la mer"

S'enfuir en riant
A cheval sur l'insouciance du vent
Loin des goélands bleus qui défilent en colère


"Sculpter l'indicible épaisseur du ciel
Jusqu'à l'horizontalité du sommeil
Embrasant l'oreiller de nuage
Où l'odeur des rêves
exhale l'arc en ciel des fées"

Et dormir sur la plage
Les yeux entrouverts
Sur l'arc moiré des rêves
D'où s'échappent le rire des étoiles


Archi7 et Théa
juin 2010

3 commentaires:

balila a dit…

Il méritait une publication ici, ce poème, Théo... :-)

Juste une petite remarque : "D'où s'échappent les rires des étoiles".

En poésie, la répétition de deux pluriels n'est pas très jolie. Il serait plus harmonieux d'écrire "le rire des étoiles"

Théa Casamance a dit…

merci lila
tu as raison pour le pluriel, j'ai corrigé tout de suite et je te remercie infiniment

reviens me voir souvent....

balila a dit…

En fait, c'est balila... :) Mais il y a une erreur sur le pseudo que j'ai corrigé hier après avoir posté. Maintenant ça devrait le faire...

Et puis ça m'a permis de relire ce texte que j'aime vraiment beaucoup, on dirait un refuge. Et puis j'aime particulièrement les duos en poésie.

Bises, Théo.