Vois derrière la fenêtre
les oiseaux picorer quelques graines
S’envolent mes pensées très loin
Par delà les nuages
Au delà des rivages
Sous la pluie ou le soleil
Un rayon sèche la vitre
Je retourne m’asseoir
Dans mon grand fauteuil blanc
D’où je ne sors guère
Seulement pour aller avec mon appareil(*)
Faire le tour de l’île
Épiée par l'indiscrète
Qui soulève un coin de son rideau
Pour voir passer l’autre si différente
« Tiens elle se décide à sortir ! »
C’est vrai
Nous n’avons pas les mêmes horaires
A sept heures tout le monde est couché
Le silence dévore l’espace
La nuit mystérieuse retient son souffle
Les mots font la fête
Avec eux je veille
©
Théa Casamance
Ici ou Ailleurs le 13 novembre 2024
Ce texte est une réponse au poème de Bônois
(*) déambulateur
Toi qui est alitée
Sans un mot derrière la fenêtre
Tu ignores peut être
Qu’une rime en or essuie le carreau
D’un doux et chaud brin d’été
Toi qui alitée
Ouvre la fenêtre
Et peut être que le chardonneret
Viendra picorer dans ta main
Les mots fins
De ce poème en émoi
Qui t’es dédié
Mon amie toi qui est alitée
N'oublie jamais
Qu'une permanente pensée
Sera toujours là
Pour te veiller
Bônois
« L’amitié c’est la fidélité, et si on me demandait
Qu’est ce que ce que la fidélité ? Je répondrais c’est l’amitié »
Citation d’Émile Alain
" une rime en or"
Magnifique Bônois
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