mardi 18 septembre 2018

Le voyage continue







Dehors le silence
Profond impénétrable
Juste une petite abeille solitaire
Qui s’attarde et butine quelques fleurs
Ouvrir grand la fenêtre du cœur
Faire entrer la lumière

Libres et paisibles
Des images dansent au fond de moi
- contrées lointaines inconnues -
Les étoiles s’impatientent
Attendent pour visiter ce pays
Que le temps se fige sans retenue
Laisser murir le fruit

Il faut juste un peu de patience
Et la lumière s’entrouvre
Sur un visage  - un autre
Les ombres se dessinent floues
Très vite elles se précisent

À l’infini du temps - des espaces
Le cœur est en paix
Le pas assuré se définit et s’ancre
Le chemin s’apprivoise
Le voyage continue
Un autre monde sans doute



©



Théa Casamance
17 septembre 2018 Ailleurs

« Il y a des paysages qui sont comme des visages
A peine on les découvre qu’on s’y reconnait »
Serge Joncour  -  Chien et loup - 








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