mercredi 30 novembre 2011

Une ombre sur le chemin



Je me suis allongée contre votre regard
Pour observer la nature belle et insolente
Cohabiter avec la dure réalité
Elle nous fait deviner
L’empreinte d’un ailleurs
Où se côtoie sans doute sans perversité
Le visible et l’invisible

Nos rêves ne seraient il donc
Qu’une vision incestueuse d’un autre monde
J’avance aveugle sur ce chemin
Bordé des songes les plus lointains
Et l’ombre qui se dessine
Me donne l’envie de tendre un peu plus loin
Une main que je garde dans mes poches
Les poings serrés contre mon cœur

Les jours passent démunis
le regard toujours posé sur l’horizon
Je pense à vous dont l’image festoie
Entre les ombres nocturnes
    Elles reviennent chaque nuit 
Enthousiastes et volontaires
        Réveiller les fantômes de nos vies

Et pendant que les étoiles gambillent
Au rythme de nos hésitations
Je m’endors la tête posée sur mes rêves
Une larme oubliée au creux de ma joue


©


Théa Casamance
30 Novembre 2011










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