A l’ombre des acacias en fleurs
Te souviens tu comme on était bien
Toi la silencieuse
Écoutant mes longs bavardages
Jusqu'à la tombée du jour
La grande maison accueillante
La malle mystérieuse sous l’escalier
Qu’il fallait bien gravir
Pour aller se coucher
Très tard le plus souvent
Recroquevillée dans mon lit
J'écoutais les bruits nocturnes
L' aboiement du chien
Le meuglement des vaches
Et les oiseaux au petit matin
Rappelle toi ma secrète
Le long chemin qui menait à ta maison
Cette odeur de fleurs sauvages
Nos solitudes l'amitié
Et le bonheur d’être ensemble
©
Ici ou Ailleurs le 12 avril 2025
Pour les 70 ans de "ma silencieuse"
Théa Casamance