Lorsque mes sens à mon réveil
Auront fini de m’entraver
La légèreté de l’air aura calmé mon cœur
Mon regard filera vers l’azur infini
Alors seulement je pourrais t’aimer
Au plus profond des eaux tranquilles
Vagues infinies ultimes caresses
Nous nagerons au large d’un océan de lumière
Sur une barque prêtée par le vent
Dormirons heureux
Sur une plage peuplée d’oiseaux rares
Leurs chants nous berceront
De leur douce mansuétude
Serons nous ici Ailleurs
Dans cette vie Une autre
Ta main me lâchera t elle
Au milieu des flots défaits
J’attends que tu me conduises
Dans ce jardin d’immortelles
Poivrées ensalées d’océan
Nous nous raconterons des histoires
Éclaboussées d’étoiles
Qui feront s’esclaffer les sirènes
Je t’entends marcher sur la mer
©
Théa Casamance
Bélesbat juillet 2011
Texte en prose de 2011 reprise ce jour
pour mon plaisir