J'écris dans un incontournable délire
Des désespérances muettes
Des mots sans importance
Qui sommeillent au fond d'un puits
Dans l'imminence d'un cri
Les désordres qui m'oppressent
Se nourrissent de ma détresse
Impossible renversement des choses
Une lumière pâle me nargue
Ne traverse pas les nuages d'offenses
L'ombre de la terre s'étire sur la maison
Surdimensionne la solitude
Que j'enterre demain
Dans l'oubli fragile des affres du passé
La vie respire le fleuve raconte
Ne parvienne pas à distinguer le jour
À travers les bruits de mon âme
Je pleure simplement comme une enfant
Que l'on caresse un peu
Pour qu'elle se taise
Et je cours au bord du fleuve
Retrouver l'ombre auréolée d'inventifs espoirs
Qui seule comble mes envies
Mesurant à ce geste de la main
Qui habille le cœur
L'amitié fragile d'une inventive histoire
©
Théa Casamance
Septembre 2008
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