Quelqu'un passe un instant
Me dire les mots que j'attends
Soulève la pierre qui referme le puits
Où les ténèbres m'attirent
Au fond des lassitudes
Qui peuplent mes habitudes
Les rythmes s'entrechoquent
Le silence redevient tourment
Je respire des étouffements d'air
L'étau se resserre
L'oiseau s'envole
Dans un ébouriffement de plumes
L'aube s'éveille sur la dune
Allume un soleil qui s'enrhume
Effleure les roses et m'étreint
Dans un raffinement de caresses subtiles
Que j'enfile très vite
Elles me vont si bien
Et la fenêtre qui cadenasse ma vie
S'ouvre enfin
-
Théa
Janvier 2008
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire