L’automne posé là si près de moi
Je m’envole avec les feuilles
Loin de la douceur de l’été
Voile de grisaille la tristesse
M’encapeline d’ennui
Le soleil m’évite préférant d’autres horizons
Et le jardin soupire dans la froidure d’une saison
Qui présage pour l’hiver
De bien jolis frissons
Je voudrais me coucher là sur le sable
M’enrouler au creux des vagues
Dormir à l’infini
Dans un océan sans rivages
M’éveiller sous de tendres caresses
Voir ton ombre sur la mienne
Dans la folie du vent et le chant des sirènes
Je me consume sans regrets sous les désespérances
Qui m’étouffent au lever du jour
La vie m’échappe
Et je me recroqueville louve solitaire
Au fond de mon gouffre
Mais je vous pense encore
Au milieu de mes délires
Et j‘entends sans vous voir
Vos paroles d’espoirs
Clocheter joyeusement dans le silence
Qui lui — sait bien me dire
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Théa
21 septembre 2008
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