Et si ma vie commençait
Là dans ce désordre
Au milieu des grincements de dents
Dans le désespoir le plus complet
Le monde s’affole
Moi je me retire
L’âge vous donne des privilèges
L’oubli
La solitude contrainte
La violence parfois
Les accueils spécialisés en sont gorgés
La vieillesse n’intéresse personne
Ni la jeunesse
Ni les thérapeutes
Qui vous regardent
Comme si vous les dérangiez
Mais ils y a ces mots doux
Lancés à la volée
Un peu comme les cailloux du petit poucet
Je les reçois en silence
Dans l’euphorie de l’amour
Qui perdure et chante à ma fenêtre
J’aime ces moments d’insouciance
Ces éclats de rire
La joie quand je les entends
Frivoles légers
Me couvrir de baisers et caresses
Offrandes de tendresse
Des mots si doux
Qu’ils me donnent l’énergie indispensable
Pour continuer le chemin
Celui de ma réalité
©
Théa Casamance
Ailleurs le 4 aout 2022
2 commentaires:
Je veux bien être ce mot doux, parmi tant d'autres je l'espère...Me déposer sur ton épaule, glisser vers ton clavier et tel un virus salvateur éclater en mille gerbes sur l'écran blanc de ton espace vital...Pourquoi blanc ? Vierge ? Parce que, jour après jour, tu te réinventes, tu renais tu prends place dans une nouvelle page puis, abreuvée de rêves éveillés, tu t'envoles....vers les autres...vers moi qui apprécie ta personne comme ta poésie. Chère Théa, continue a nous faire voyager vers des paysages enchanteurs...Gratitude de Francesca, fidèle lectrice depuis des années
Bonjour, eh oui !!! La vieillesse doit vraiment être un vilain défaut que nous connaîtrons pourtant tous ! Merci pour ces poèmes qui parlent de notre réalité et qui nous font tellement de bien !
Ann-martine
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