Anonyme
De
l’autre côté de la rive
Je
devine
Ces
ombres qui apparaissent
Et
disparaissent
Ephémères
Au
gré de la lumière incertaine
Le
temps reste suspendu
Un
instant
Puis
reprend sa chevauchée fantastique
Je
m’épuise chaque jour davantage
Le
temps est à l’agonie
L’ivresse
de la vie pourtant
S’inscrit
entre les maux
Quelques chants d'oiseaux
La
brise qui chuchote dans les grands arbres
Ces mots d’amour
Qui
me parviennent
Sucrés
et doux
Il
me faut si peu de chose
Pour renouer avec la vie
Et bercer mes rêves d’impossible
Juste les étoiles
Qui
brillent dans la nuit
©
Théa
Casamance
Ailleurs
26 aout 2022
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