Le pot au noir (absence de vent)
Le vent s’emmêle dans mes cheveux
Courtise les branches du pommier
Dérange les arbres du verger
Qui plient sans se casser
Le vent m’entraîne dans ses jeux fous
Mon dieu que j’aime ce voyou
Il me sourit et vocifère
Me charme et fait le fier
Et me donne rendez vous
Derrière l’église de chez nous
S’il me caresse autant la joue
C’est qu’il a déchiré
Mon jupon de soie brodée
Et j’ai rougi comme une pomme
Quand mon corsage s’est envolé
Ah le vent qui me taquine
Le vent de tous les temps
Que j’aime cet insolent
Qui sait se faire entendre
Mais parfois se fait attendre
©
Théa Casamance
Belesbat 3 mai 2010
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire