La maison d'Ann
Je reviens des sources authentiques
La maison bleue respire doucement
En bordure de la forêt séculaire
Au milieu des arbres centenaires
Le silence règne en maître
La solitude relative enveloppe le jardin
Restitue à l'âme les valeurs profondes
Qui font son essence
Le bruissement du vent
Accompagne une longue plainte
Chargée des blessures
Elle glisse le long des arbres
S’élance jusqu’au ciel
L’âme libérée de ses fardeaux
Vague dans des espaces sans contraintes
Dans une atmosphère paisible
Le cœur panse ses plaies
Les déchirures se ravaudent
La vie un peu hésitante s’épanouit
Puis flotte libre
La paix domine souveraine
Choyée par le gazouillis des oiseaux
Qui virevoltent d’arbre en arbre
À la frontière du réel
Le rêve hésite lové dans une fabuleuse
Journée de bonheur
Près d’une affection solide et vraie
©
Théa Casamance
Juin 2008
2 commentaires:
un poème que je relis avec plaisir, tant on la sent cette sérénité.
je t'embrasse
Lucas
moi aussi j'aime beaucoup ce texte et l'endroit merveilleux qui m'a inspirée
très grosse bise à toi
Théo
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