Je me suis allongée contre votre regard
Pour observer la nature belle et insolente
Cohabiter avec la dure réalité
Elle nous fait deviner
L’empreinte d’un ailleurs
Où se côtoie sans doute sans perversité
Le visible et l’invisible
Nos rêves ne seraient il donc
Qu’une vision incestueuse d’un autre monde
J’avance aveugle sur ce chemin
Bordé des songes les plus lointains
Et l’ombre qui se dessine
Me donne l’envie de tendre un peu plus loin
Une main que je garde dans mes poches
Les poings serrés contre mon cœur
Les jours passent démunis
le regard toujours posé sur l’horizon
Je pense à vous dont l’image festoie
Entre les ombres nocturnes
Entre les ombres nocturnes
Elles reviennent chaque nuit
Enthousiastes et volontaires
Réveiller les fantômes de nos vies
Et pendant que les étoiles gambillent
Au rythme de nos hésitations
Je m’endors la tête posée sur mes rêves
Une larme oubliée au creux de ma joue
©
Théa Casamance
30 Novembre 2011
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