Sur la mer disloquée
Le flux d’un hurlement fait écho
Aux derniers sursauts de vie
Les formes s’enduisent de cendre
La tristesse brise l'argile des coeurs
Au-dessus du marbre gris et noir
Le ciel est chagrin
Des chariots de brume voguent
Dessinant des nuages fous
Que poussent le vent d’octobre
Fourbu et indélicat
Sur l'étendue bruissante des eaux
Le ciel est miroir
Des ombres indécises poudrent l'espace
Un mystère inattendu et glacé s’installe
Amphibologie d’un mirage
Puits de lumière
Hésitantes les couleurs s'entremêlent
Et le ciel devient mer
Et la mer oubli dans ce jour blême
Qui s'épuise contre un horizon meurtri
Où la dune frisottée par la brise
Jette sur l’océan ce regard perdu
D'où chavire l’ultime espoir.
Théa
Bélesbat 4 novembre 2010
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