Le vent gonfle sa chemise
Il fait croire qu'il est très fort
Mais moi je sais bien
Que c’est un vaurien
Quand il tempête et enrage
Sur la crête d’un nuage
Le vent se vide de ses peurs
Largue ses fantasmes
Je l’entends sur la grève
Qui rue et se fâche
Vomit ses cauchemars
Sur le rocher qui le hâche
Le vent rit comme un sot
Il sait bien que c’est nous
Qu’il secoue et fouette
Mais c'est ainsi que je l’aime
Un peu fou et sauvage
Comme un loup de passage
Théa
Bélesbat 03 octobre 2010
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