L’automne tangue sous les draps
Et je m’endors entre tes bras
Le vent pirouette entre les arbres
Les roses se fanent sous nos pas
Sur le sentier qui mène au fleuve
Aucun nuage ne se promène
Cloportes sans âge et démunis
Avec l’été ils sont partis
Sur l’autre berge le fleuve murmure
Le gué déverse sa mélancolie
Le ciel chante sa tristesse
La nuit a perdu son ivresse
L’automne m’emporte entre ses plis
Mon âme lutte sans merci
Il reste encore ces doux mirages
Qui naissent des jours sans orages
L’espoir s’y cache pour mieux dormir
Laissons nos rêves s’assoupirent
L’automne tangue sous les draps
Jeu de patience entre tes bras
Jeu de malchance si tu t’en vas
Mais je sais que tout là-bas
Dans l’aube bleue tu penses à moi
Théa
Bélesbat 2 septembre 2010
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