J’aurais connu
La douceur infinie des courbes
Qui habillent d'un collier d’amour
Les rêves qui voyagent
Ô mon amour
L'absence est presque obscène
Et le silence indécent
Seuls persistent
Ces égosillements d'oiseaux perdus
Et les feuilles de l'olivier
Qui s'abandonnent au vide
La pierre est là au milieu du gué
Elle tangue incertaine
Mon pied hésite à se poser
Ô mon amour
Le doute ce matin m’entraine
Dans ces labyrinthe ténébreux où je voyage
Te cherchant épuisée mais confiante
Mes larmes inondent les pages de ce cahier
Où les lignes se bousculent
Tristes et inutiles
Il me faudrait encore ton sourire
La tendresse de tes bras pour me chérir
La joie de ta présence
Pour m’étreindre si fort
Que la terre s’entrouvre
Libérant le ciel de cette lumière éternelle
Indispensable et généreuse
D’où jaillissent les cœurs heureux
©
Théa Casamance
Bélesbat 15 août 2010
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