L'aube encore endormie
Se baigne lascive dans la lumière pâle
Qui rosit la plaine
Elle - s'étire - défroisse son corps
Montre le regard têtu de l'enfant qui désire
Le sourire à portée de main
Elle bavarde avec son âme
Et rit très fort en pensant à lui
Qu'importe le moyen quand le but est atteint
Elle s'amuse de son rêve
Et refuse de le quitter
L'air est si léger
Le parfum du thym et de la menthe sauvage
Chatouille son joli nez
Embaume ses rêves désordonnés
Qui papillonnent devant la porte grande ouverte
Le vent du sud s'essouffle
En essayant de les attraper
Elle veut juste s'asseoir à l'ombre des mots
Déposés en silence dans la nuit
Pour débusquer de son crépuscule
L'aigrefin qui vaincu se tait
Et laissera les étoiles lui parler
Il lui suffit de si peu de chose
Pour s'habiller de lumière
Juste un mot laissé là en partage
Qu'elle décachette avec le cœur
-
Théa
Bélesbat, 2 mars 2009
5 commentaires:
Il lui suffit de si peu de chose
Pour s’habiller de lumière
Juste un mot laissé là en partage
Qu’elle décachette avec le cœur
Quelle belle image chère Théo...
mon passage préféré.
lotus
Les mots s'apprivoisent, c'est certain...
On y revient jusqu'à en oublier leur forme pour en caresser l'âme... J'aime beaucoup ce poème... Les images y sont très belles et suggestives...
Bisous Théo
Une hirondelle qui passait sur ton rivage...
Jolie Hirondelle..
voilà que le printemps s'annonce
Bisous de Théo
Je viens boire à ton aube, Théo, la plus belle et pure. Une tendresse qui apaise mon coeur.
Merci pour cette beauté.
Aksel
Si j'ai écrit quelque chose qui te rende heureux alors je le suis moi m^me....
"Il me suffit de si peu de chose..."
Aksel..je t'embrasse
Théo
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