Elle comprend tout à coup
Qu'il respire dans l’ombre de sa vie
Son regard flamboie sous les étoiles
Qui se réjouissent toujours
Quand elles surprennent le bonheur
Il lui sourit si bruyamment
Qu'elle entend les paroles attendues
Et lit sur ses lèvres les mots magiques
Que beaucoup salissent
À les travestir en mensonges
Il pose délicatement sa main sur son bras
Pour qu’elle le regarde bien en face
Et plaisante en la devinant
Légère et douce oublieuse un moment
De l'impossible réalité à s’aimer
Ah ce rire prodigieux
Lorsqu’elle fait divergence
Contemple la mer lascive et fuyante
Paressant sous les cieux endimanchés
Et le soleil attentif - Affable voyeur
Elle est sûre qu'il la voit
Les signes sont inutiles quand on sait
La journée sera sans tâches
Et le vent qui se lève lui portera
Ce goût de miel dont gourmande elle raffole
Lui faisant le buste si arrogant
Et le regard si fier à se perdre dans l'infini
Elle respectera ses ports
Dont elle apprécie la beauté
Ne dira rien qui nuise à des yeux indiscrets
Elle ignore la blessure
Juste la sienne presque mortelle
Elle a seulement besoin d'un peu d’eau fraîche
Pour être heureuse
Juste besoin d'un regard
À deviner sa vie dans l'ombre d'elle
Elle ne lui dira jamais – Il sait.
-
Théa
Bélesbat, 24 mars 2009
1 commentaire:
Une bien belle façon de dire que les choses les plus simples apportent le bonheur.
Vivre d'amour et d'eau fraîche peut-être?
Lotus
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