Dans la perception de l’instant
Où se devine l’inévitable absence
J’ai lu dans ton regard
Ces mots qui s’attardent au ciel de mon lit
Le silence s’installe
Dans la sueur des incertitudes
Et me jette au visage l’ultime recours
Les lendemains sont sans espoir
Juste celui que j’accueille
Fière de la force à te survivre
Je ne crains plus rien
Ni le doute
Ni les hésitations
Je vais par les chemins
Courir de sauvages aventures
Derrière un vent qui se passionne
Pour d’autres entreprises
Les mots sont muets désormais
Seule la nuit s’installe sur des sursauts de fièvre
Qui meurent au point du jour
Peu m’importe vos élans
Je renie la désinvolture des ombres muettes
Qui passent au bout du chemin
Me faisant un signe de la main
Avant de disparaître dans le mépris du temps
L’ignorance blessée emménage
Recouvrant la dune où fleurissent les immortelles
Ah que cette vie m’écorche
Que ces gestes me détruisent
Je voudrais en finir
Recouvrir les jardins de mes délires
Avant de rejoindre quelque part ton âme
Belle et fière
Qui me bordent de l’envie
À t’offrir l’ultime regard
-
Théa
Bélesbat, 28 avril 2009
2 commentaires:
Beau texte et sublime photo, merci
Que dire Théo devant de tels mots?
Tout est là et dans ton phrasé et dans cette image qui représente ce formidable abandon.
Lotus
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