Ces bruits que je discerne
Je les connais bien
L'espace doucement se réchauffe
Je m’installe dans mon grand fauteuil
Dieu que c’est bon
C'est l'heure de la chanson
L’heure du spectacle
Dix sept heures exactement
J’entends le vent qui souffle
Dans les grands arbres du jardin
On frappe à la porte
Mais non c’est juste dans ma tête
Ces bruits qui me répondent
Dans la cheminée
Je viens de mettre quelques sarments
Mes mains s’approchent
La lumière bientôt m'ensorcèle
Craquements secs des bûches
Les flammes lèchent les parois de l’insert
Gigotent dansent comme des feux follets
Elles séduisent caressent charment
Que j'aime ce moment là
Les bûches claquettent s’effritent
Racontent chuchotent bavardent
Fredonnent et chantonnent
C’est la chanson du feu de bois
Qui se consume
Diligemment sous mon toit
Je ne parle pas encore de braises
Le feu s’éteindra quand il voudra
Je profite du temps présent
Et de la joie que je ressens
©
Théa Casamance
Ici Ailleurs 24 novembre 2022
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