Les jours s’engouffrent
Impitoyables
La nuit s’installe
Et la charnière se rouille
Fermer la porte vite
j'ai froid
Dans un petit village cabalistique
L’ivresse de la neige sur la montagne
Aux confins de la vallée
Exporte des rêves impossibles
Alors je te lis
Je vous lis
Ces mots laissés en partage
Sont une provende merveilleuse
Ils chassent mes angoisses
Mes interrogations inefficaces
J’entends à l'instant le silence froisser
Les pas des absents
Je conçois alors des situations
Des histoires sans fin
Pour les autres bien mystérieuses
Quels autres d’ailleurs
Mais si ils sont là précieux
Dans l’ombre
J’enflamme une autre vie
Un autre espoir
Indispensable à ma survie
Je voyage dangereusement
Sur un chemin escarpé
Qui débouche sur le néant
M’y jeter
Non puisque tu me retiens
©
Théa Casamance
Ailleurs le 22 novembre 2022
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