Innocente je me penche au dessus du puits
où bouillonnent nos amours
pendant que tu résistes aux tempêtes
docile j'enfile les nuits qui s'entrelacent
serpents solitaires
tueuses
elles se tordent
piquent insidieuses mon cœur
qui se balance entre deux lames
l'océan bourdonne à mes oreilles
jette sur le sable sa vaine colère
dont je me moque
insolente et primesautière
L'effort lui perdure jusque dans les entrailles
où des cris muets étouffent la douleur
file la suffisance
file l'incohérence
La subtile indécence s'égare biaise
demain s'ajustera à nos espoirs
une douce lumière qui clignote déjà dans le soir.
Théa
Bélesbat 6 février 2012
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