Lac du Jaunay
Le
temps n’est plus
Suspendu
aux images
Il semble
s'être endormi là pour l'éternité
Figé
dans l’universelle beauté
Nul
murmure
Le
promeneur assis sur les berges
Contemple
incrédule le spectacle de la terre
Sous
les derniers rayons de soleil
L'eau
muette rayonne joliment
Frémit
sous la brise du soir
Impose
au crépuscule
Un
silence presque sacré
Couleuvre
furtive la nuit s'invite
Enlace
les contours flous du miroir
Où
se reflète le ciel grisé
Soupirant
à l'ombre de l'oubli
Le
lac n'a pas sommeil
Paré
de mille feux aux reflets argentés
Il
festoie sous nos yeux
Les
oiseaux musardent à fleur d’eau
Et
les ombres dansent leur ballet
Les images
se réinventent
Les
volumes se diluent impénétrables
Et
l’homme happé n’a sa place
Que
dans ce regard absent posé sur le lac
Frisson
intime au cœur de l'univers
Théa
Bélesbat
juin 2011
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