sentier des souches - la source
L’escalier semblait toucher le ciel
Le silence abreuvait la source
Indifférente au temps qui s’effeuille
Sous la ramure d’un sentier
Dissimulé aux regards
Dans un désordre intemporel
L'harmonie est palpable
Et j'entends sourdre l'eau à mes pieds
Si mes yeux sont aveugles
Ma mémoire ravaude les souvenirs
Jusqu’à rendre présente l’eau miraculeuse
La main inconsciemment
Caresse la mousse humide et drue
Et du clapotis s'échappe un bruissement léger
Fées et lutins ricanent à mon passage
Ils courent remontent jusqu'à la source
Qui s’éveille comme une déesse nue
Livrant au promeneur
Des cheveux d’ange qui glissent sur la pierre
Et je me plais à imaginer
Des robes moirées sur des corps de sirène
Des rires d' amoureux qui se font serments
Alors que le crépuscule sombre dans le lac
Dans un ralenti délicat et inspiré
Où je me laisse glisser
Pour ne plus exister
Théa
Bélesbat juin 2011
L’escalier semblait toucher le ciel
Le silence abreuvait la source
Indifférente au temps qui s’effeuille
Sous la ramure d’un sentier
Dissimulé aux regards
Dans un désordre intemporel
L'harmonie est palpable
Et j'entends sourdre l'eau à mes pieds
Si mes yeux sont aveugles
Ma mémoire ravaude les souvenirs
Jusqu’à rendre présente l’eau miraculeuse
La main inconsciemment
Caresse la mousse humide et drue
Et du clapotis s'échappe un bruissement léger
Fées et lutins ricanent à mon passage
Ils courent remontent jusqu'à la source
Qui s’éveille comme une déesse nue
Livrant au promeneur
Des cheveux d’ange qui glissent sur la pierre
Et je me plais à imaginer
Des robes moirées sur des corps de sirène
Des rires d' amoureux qui se font serments
Alors que le crépuscule sombre dans le lac
Dans un ralenti délicat et inspiré
Où je me laisse glisser
Pour ne plus exister
Théa
Bélesbat juin 2011
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