Le désordre s’est installé
A fleur d’idées
Et la pensée désespère de retrouver
le chemin qui mène au jardin de roses
Où le printemps s’est engouffré
Voyeur incorrigible du bonheur retrouvé
Les volets encore fermés
Les rideaux tirés
Le soleil consume les derniers chagrins
Que la nuit a absorbés
J’aime ce chemin
Qui serpente entre les fusains
Le jour s'habille de couleurs et de reflets
La terre respire
Enrubannée de promesses
La terre repose
Et mes amis m’attendent pour rêver
Qu’il est beau le soleil
Il se lève magnifique sur les incertitudes
Se plait à chahuter les idées
Perles d’aventures
Qui ne savent voyager sans penser
D'une d'une obsédante manière
Au chemin de retour
Les rêves se perdent dans l’horizon
Dans l’écoute attentive
La mer murmure égrène sa chanson
J’ai ouvert grand la fenêtre
Pour respirer à bout de vie
Effrayer les derniers sortilèges
Ils butinent encore le demi-jour
Et c’est en observant les oiseaux
Se baigner à la fontaine
Que j’ai su vraiment
Où je pourrai te trouver
©
Théa Casamance
Bélesbat, 3 mai 2009
2 commentaires:
Le printemps, les roses, les oiseaux...c'est parfumé et bucolique ce poème.J'aime cette légèreté, quand tu n'es pas triste dans tes mots Théo, c'est beau...
lotus
je me souviens comme je me sentais heureuse ce jour là..
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