À la croisée des chemins
Mon esprit s'égare
Dans de complexes sentiments
D'inévitables chevauchements
Les ombres de l'autre côté du fleuve
Se croisent dans l'ignorance
Et je reste là
Sur le bord solitaire
Abandonnée de moi-même
Dans le silence des autres
L'océan déroule sur la grève
Une sourde colère
Le vacarme des mouettes m'indiffère
L'âme tourmentée
De questionnements incultes
Je lève sur l'horizon en feu
Le regard qui sied à celui qui espère
Laisse les fenêtres ouvertes
Et me replie à l'ombre de mes rêves
Sur des sentiers familiers
Aux portes de l'oubli
Dans la douceur de miel du crépuscule
L'océan se pare
D'un miroitement de lumière
Je dépose alors mes rêves
Au milieu des coquillages
En regardant les vagues alanguies
Caresser inlassablement le sable
Sur lequel d'une main prudente
J'ai écrit ton nom
©
Théa Casamance
11 octobre 2008
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