Alors que le soleil éclabousse
Les murs de mon cœur
Comme autant de feux insouciants
J'aborde sous un clair de bonheur un pays méconnu
Où je me glisse avec une infinie réserve
Vers des joies sincères et pures
Sans ombrages et sans contraintes
De vraies pensées m'effleurent
Venues de si loin que je n'ose à peine
Les cueillir sur les arbres du chemin
L'amour n'est–il que désir
Les justes mots qui naissent sous nos doigts
Sont ils fruits défendus
Lorsque les âmes se perdent
Dans l'absence de regard
Au milieu des sentiers fleuris de la tendresse
Je puise mes espoirs dans les sources confuses
Venues se mêler à la vie tangible
Et construis d'inébranlables tours
qui me protègent de ces indicibles rêves
Plus grands que les ineffables jardins
Ornant les empires célestes
Plus puissants que le souffle du vent sur l'océan
Dans les très fortes tempêtes
Je libère mes frontières
Mes berges s'épanouissent
Sous d'imprévisibles douceurs
Et la lumière inonde mes espaces
Vies vous êtes plurielles
Celle que je vois
Avec mes yeux embués de désordres et de regrets
Celle aussi qui m'aspire
Vers des rêves impartis
Pour d'incroyables voyages
Au pays de la libre conscience...
Et de la tendresse éternelle
-
Théa
10 octobre 2008
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