Enfin le silence
Dans
le ciel abandonné
Pas
une étoile
Juste
quelques nuages
La
brise geint
Un
souffle me porte au-delà des limites
De
l’autre côté de la rivière
Enfin la nuit
Au
plus profond de mes songes
Libre
et seule
Je
voyage
L’aube
est encore si loin
Impossible
de fermer les yeux
L’insomnie
cruelle
M’oblige
un babillage d’infortune
Avoir
des rêves
Ils
sont le remède
A
mes désespérances
La
porte ouverte de mes jardins
Indispensables
Nécessaires
J'attends le poète
Sherpa
de mots et de sons
Manne
nécessaire à ma survie
Mon
impatience est sans limite
Ying
ou Yang peu importe
J’entends
déjà la chanson
Les
premières notes me parviennent
A l'instant
Ce
sourire sur mon visage
Jusqu’ici
dissimulé
Cette respiration…ENFIN
Serais je sauvée
©
Ailleurs
le 23 avril 2022
Théa
Casamance
« Entre
l’immobile silence
Et
la fugitive absence » Bônois
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