Photo Lydie Olivier
Dans
la cheminée
Les
étincelles s’émancipent
Les
buches bavardent
Bruyamment
On
se recroqueville
Frissonnements
La
lumière réjouit les yeux
Dans la campagne ce matin
Un
épais brouillard joue
Les
personnages mystérieux
Dans
ce floconnement opaque
Le
silence
Ne
veut rien nous dire
Je
le crois pour ma part
Bien
éphémère
J’entends
quelques bruits
Très
printaniers
Un
oiseau chante doucement
Appelle
ses compères
Solitaire l'arbre
Dans
sa perplexe nudité
Semble
quasiment abandonné
Plus
je l’observe
Plus
je devine
Que
dans sa belle cachette
Confortablement camouflé
Le
soleil joue les timides
Et patiente
Prêt
à nous surprendre
Pour
nous réchauffer
©
Théa
Casamance
27 janvier
2022
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