J’aurais
pris le chemin
Devant
moi
Entre
les herbes hautes,
Mes
pieds dans le sable chaud
Frimaient,
J’étais
heureuse
Je
ne savais pas pourquoi,
Je
souriais aux anges…
Soudain
entre les ajoncs
La
mer
Ruisselante
de lumière
Belle
si belle !
Dans
mes oreilles
Le
clapotis de l’eau,
Dans
mes cheveux la brise
Et
ce parfum de mer
Extraordinaire
Qui
taquinait mes narines.
Respirer
Respirer
A
plein poumon,
Ivre
de cette vie
Venue
dissiper ma mélancolie
Pour
un instant
Pour
l’éternité
Je
suis venue voir la mer
Je
suis restée
là
Assise
devant l’inaltérable beauté
Apprivoisée
Par
la vie retrouvée…
©
Théa
Casamance
Ailleurs
le 22 août 2021
En
écho à Manuel Renaud poète
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