Sonne
le glas
Des orgueilleux et des ébaudis,
L’humilité du grain de poussière
Joue insidieuse avec le néant,
Personne
ne sait vraiment
Poussière
nous sommes,
Poussière
tu seras.
N’oublie pour autant
L’éternelle chanson
Ses portées de notes légères
Le
bruit du vent
Dans
les branches,
Celui
du sable au milieu du désert
Il
pousse derrière la dune
L’immonde
infortune.
Solitude
je vous aime
Vous
êtes mon refuge
Ma
mélanine,
Même si je vous maudis
J’ai besoin de vous
Des autres, de la poésie
Partager
me préserve
D’un
trop plein de chagrin.
Dans
la nuit
Entre les arbres
La lune resplendit
Rieuse et joliment polie
Elle
me bercera ce soir
Dissipera courtoise et bienveillante
L’obscur
nuage
De
mes idées noires
©
Théa
Casamance
Ailleurs
24 août 2021
Clin d’œil au poète Éric Constant
(Très belle chanson de Jacques
Higelin grain de sable)