Photo Gwen Avila
Libre de la solitude éprouvée
Ce rêve dévoile un visage
Fleur offerte au jardin des pleurs
La nuit étreint les images
Et la lune fidèle au spectacle des ombres
Insuffle aux jeux frivoles des muses
Caches-caches et farandoles
Qui exhalent la mélancolie
Broyeuse des âmes désemparées
Si la tristesse compte ses pas
A broyer nos âmes
Offrons nous le voyage
De la miséricorde et de l’espérance
Rien n’arrête le zeppelin léger
Qui s’élève très haut dans les nues
Qui s’élève très haut dans les nues
Poussé par des vents offensés
Ne pas attendre
Partir loin d’ici
Ailleurs
mais pas ici
Où les âmes sont proscrites
Et les
gestes pitoyables
Ils blessent la
joie et la sérénité
Indispensables à nos chemins
Pour continuer d'avancer
Pour continuer d'avancer
De l’autre
côté des consternations
Tu peux venir me chercher
Nous
ajusterons nos pas solitaires
Et passerons le gué
Le scintillement miraculeux
De la rivière Espoir
Ruisselle déjà sous des yeux étonnés
Et chasse la mélancolie
De la rivière Espoir
Ruisselle déjà sous des yeux étonnés
Et chasse la mélancolie
©
Théa
Casamance
20 juin 2020
Ailleurs mais pas ici
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