Juste quelques secondes fuyantes
Que le temps trop pressé
N’aurait pu retenir
La main sur la bouche
Un peu comme une enfant
Elle se faufile attentive
Parcourt le long manuscrit
Le silence batifole entre les lignes
Bellement épanouies
Ses joues s’abreuvent de perles de rosée
Le jour va se lever
Poète ton cœur ouvrage encore
Tard dans la nuit
Où s’épanouissent les mots
Fruits du silence et de la solitude
Ils m’arrivent aimablement
Chassent mes trépignantes inquiétudes
Qui rodent attisent la blessure
Et s’enfuient dans la nuit
Cueillons la beauté des choses
Cette légèreté ineffable
Retenue de liberté
Au gout de mer obligée
L’aube viendra sans nul doute
Nous porter cette invitation sublime
D'un voyage sans gare
Au destin fabuleux
Bouffée d’air audacieuse
Hors de la solitude du monde
©
Théa
Casamance
6
mai 2020
« La
solitude du monde » Bônois
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