Dehors le silence
Profond impénétrable
Profond impénétrable
Juste une petite
abeille solitaire
Qui
s’attarde et butine quelques fleurs
Ouvrir grand la
fenêtre du cœur
Faire entrer la lumière
Libres et
paisibles
Des images dansent au fond de moi
- contrées lointaines inconnues -
- contrées lointaines inconnues -
Les étoiles
s’impatientent
Attendent
pour visiter ce pays
Que le temps
se fige sans retenue
Laisser
murir le fruit
Il faut
juste un peu de patience
Et la
lumière s’entrouvre
Sur un
visage - un autre
Les ombres
se dessinent floues
Très vite elles
se précisent
À l’infini
du temps - des espaces
Le cœur est
en paix
Le pas assuré
se définit et s’ancre
Le chemin
s’apprivoise
Le voyage
continue
Un autre
monde sans doute
©
Théa
Casamance
17 septembre
2018 Ailleurs
« Il y a des paysages qui sont comme
des visages
A peine on les découvre qu’on s’y
reconnait »
Serge Joncour -
Chien et loup -
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